Colossal doigt d'une main tout aussi colossale mais plus petite que la non moins colossale figure de l'empereur Constantin, l'ensemble déposé dans la cour du musée du Capitole à Rome. A chacune de mes visites je le photographie, alors que la plupart du temps, juste auparavant, j'ai pesté sur le Palatin contre la grandeur démesurée et assommante des bâtiments de la Rome impériale faits de tas de briques et de fragments de marbre. Ce doigt devient passionnant une fois détaché de son corps. Il ne reste que le geste pour le soutenir.
En fait, la grandeur est belle quand elle tombe en ruines. Quand la grandeur se fragmente, elle devient émouvante. Alors le regard s'abaisse aux détails... où gisent les vérités du temps.
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